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H. J. Magog
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Tous les éléments d'un roman d'aventures sont présents dans cet ouvrage : mystères en chambre close, soirées mondaines, émeutes, secrets d'états, bande de malfrats écumant Paris, courses nocturnes dans une capitale déserte, enlèvements en tout genre, quiproquos sur les identités, amours absolues apparemment impossibles, injustices et emprisonnements arbitraires. Sans oublier le triangle amoureux.
L'aventure se situe dans un futur proche : la France est en paix, ses besoins sont plus ou moins satisfaits, les gens en bonne santé, au prix d'une terrible diminution de la population. Mais la société est coupée en deux : les classes dirigeantes, et les autres. Le roman relate les conséquences d'une découverte scientifique : l'intelligence peut être ouverte à tous car elle n'est que l'émanation d'un fluide présent dans l'atmosphère, « de telle sorte que la pensée ne serait qu'une manifestation de l'électricité cérébrale ». Cette avancée dans le savoir pose problème aux élites, qui n'en veulent pas. Le savant, le professeur Fringue, est enlevé et mis au secret, mais certains de ses élèves reprennent le combat. Des enlèvements commencent alors à se produire un peu partout. Et ce n'est que le début d'une histoire virevoltante et sans répit.
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La banque mystérieuse
H. J. Magog
- OXYMORON Éditions
- L'illustre détective Paddy Wellgone
- 8 Décembre 2020
- 9791070033760
Le señor Porfirio Helrados, riche sud-américain de passage à Paris, a subi un inexplicable vol.
Alors qu'il était dans une banque pour encaisser un fort chèque, il se retrouve, les poches vides, dans une chambre d'un hôtel miteux sans qu'il sache comment !
Devant le scepticisme voire l'indifférence de la police, la victime se tourne vers Paddy WELLGONE, détective à la réputation mondiale.
Celui-ci, donnant foi aux dires de M. Helrados, décide d'enquêter en se rendant, incognito, dans la banque mystérieuse...
Il ne tarde pas à y repérer le manège d'un bien étrange employé... -
Antonin Bonassou, jeune employé des Ponts et Chaussées à Nice, pour entrer dans les bonnes grâces de la propriétaire de l'immeuble dans lequel il vit, accepte de répondre aux éventuels visiteurs de son voisin de palier, le célèbre policier privé Paddy WELLGONE, pour leur annoncer que celui-ci est absent.
Pour faciliter sa tâche et par orgueil d'être confondu l'espace d'un instant avec l'éminent homme d'action, Antonin accroche sur sa porte la carte de visite qui trônait sur celle de l'enquêteur.
Quand un représentant d'une compagnie d'assurance se présente à lui pour lui demander de prouver qu'un de ses clients a maquillé son suicide en assassinat pour qu'une tierce personne touche la prime, il n'ose avouer son usurpation d'identité et, convaincu par la récompense de dix mille francs, promise en cas de succès, se charge de l'affaire.
Quelle n'est pas la stupéfaction de Bonassou en apprenant que la victime n'est autre que le tuteur de sa fiancée et que cette dernière est la bénéficiaire du contrat !
Mais l'apprenti détective n'en est qu'au début de ses surprises : bientôt, le coffre-fort du défunt est dynamité et son contenu volé.
Antonin Bonassou ne se doute pas encore qu'il va se lancer dans l'aventure la plus périlleuse et mystérieuse de sa vie, d'autant qu'un étrange personnage ne tarde pas à se mêler à son enquête...
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L'illustre détective, Paddy WELLGONE, reçoit la visite d'une jeune femme qui lui explique que son « parrain », l'excentrique et richissime scientifique qui l'a recueillie et élevée au décès de ses parents est mort, omettant de laisser un testament en sa faveur contrairement à ce qu'il avait prévu.
Pourtant, le domestique du défunt affirme que le fantôme de son maître lui a parlé, la nuit précédente, l'informant que le fameux acte apparaîtra dans son laboratoire à minuit pile.
Loin de prendre à la rigolade cette histoire qui ne tient pas debout, Paddy WELLGONE soupçonne une fantaisie du savant dont le but est de contrer la cupidité de sa nièce, l'héritière naturelle.
L'enquêteur est loin de se douter des moyens que celle-ci a mis en place pour s'assurer d'entrer en possession du document et des risques qu'il va encourir en tentant de la contrecarrer...
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H. J. Magog (1877-1947) "- Rien ne va plus ! cria le croupier, l'oeil fixé sur les mises. Très froid, en apparence, Jimmy Brooks s'éloigna de la table où sévissait la roulette. - Rien ne va plus ! se répéta-t-il à lui-même. Cela résume admirablement ma situation. Je suis décavé, moi, Jimmy Brooks !... C'est drôle ! Très drôle, en effet. Après s'être fait plumer par les aigrefins de l'Hôtel de Transylvanie, le brave Lescaut devait éprouver des impressions à peu près semblables. Car, si Jimmy Brooks n'était pas un professionnel du jeu - quel métier n'avait-il pas fait, pourtant, cet écumeur de la société, tour à tour acteur sans génie, ventriloque, prestidigitateur, magnétiseur et, surtout, aventurier et escroc de haut vol ! - si donc Brooks ne tirait pas uniquement ses ressources de la Dame de Pique, il ne dédaignait pas à l'occasion de faire sauter la coupe. Alors, pourquoi être venu tenter la fortune à Monte-Carlo, où on ne peut tricher ? S'en remettre à la chance, lui ! Il venait de le dire : c'était infiniment drôle. Mais, voilà, il traversait une période de guigne. Aucune « affaire » en vue. (Les affaires de Brooks étaient généralement du ressort de la cour d'assises.) La morte saison !... Le marasme !... Et la dèche !... la dèche noire ! Simone, veuve de guerre inconsolable, gagne un demi million de francs. En sortant de la banque, elle fait la connaissance d'un milliardaire américain : Fred Dollar... Elle change complètement de comportement...
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L'avocat Jean d'Arnès ne cesse de la revoir partout où il va. La première fois, elle courait sous la pluie le long d'une plage, seule et apeurée, et il l'a invitée à prendre abris sous une petite grotte. La seconde, il traversait la foule bariolée du carnaval, et elle semblait échapper à deux hommes aux visages cachées par une capuche. Aujourd'hui, la voilà venue demander l'aide de l'avocat : elle serait prisonnière d'une famille tyrannique, dans sa propre villa, et forcée à un mariage dont elle ne veut pas. Fou amoureux d'elle, Jean d'Arnès décide de l'aider coûte que coûte. Mais qui est-elle vraiment ?
H. J. Magog (1877-1947) est le pseudonyme de Henri-Georges Jeanne. Journaliste à ses débuts, il est surtout connu pour avoir été auteur de romans populaires et policiers, et un écrivain populaire infatigable. Touche à tout et inspiré par des auteurs à succès comme Eugène Sue, Féval et Ponson du Terrail, il offre d'infinies variations sur tous les thèmes de la fiction d'aventures, tels que « Trois ombres sur Paris », « Les Buveurs d'océan » et « l'Homme qui devint gorille ». -
Au beau milieu de la nuit, à Paris, un homme vêtue d'une longue cape frappe à la porte de deux étranges savants, le Professeur Scalpel et le docteur Silence. Il est venu s'offrir à eux comme cobaye d'une opération chirurgicale inédite : échanger les cerveaux d'un humain et d'un gorille.
Lorsque le Gorille se réveille dans le corps de Roland, on ne tarde pas à l'interner. Quant à l'esprit de Roland dans l'immense corps velu, il croit devenir fou. On a fait de lui une bête de foire. Certes, il est intelligent, mais pourquoi se souvient-il avoir été un homme ? Et qui est cette Violette dont il ne cesse de rêver ?
Savants de génie, cauchemar et folie, ce roman fait à la fois rire, et donne à penser sur ce qu'est l'esprit, le corps et l'humanité. Paru en 1930, Magog met en scène l'un des thèmes clefs de la science-fiction : la transplantation de cerveau. Et il ouvre la voix à des romans comme « Balaoo » de Gaston Leroux, et n'est pas sans rappeler « La Planète des singes ».
H. J. Magog (1877-1947) est le pseudonyme de Henri-Georges Jeanne. Journaliste à ses débuts, il est surtout connu pour avoir été auteur de romans populaires et policiers, et un écrivain populaire infatigable. Touche à tout et inspiré par des auteurs à succès comme Eugène Sue, Féval et Ponson du Terrail, il offre d'infinies variations sur tous les thèmes de la fiction d'aventures, tels que « Trois ombres sur Paris », « Les Buveurs d'océan » et « l'Homme qui devint gorille ». -
En 2050, à San Francisco, un japonais, le Dr Kasuga, vient demander la main de sa fille, Suzanna, au richissisme Marquis de Glandèves. Non seulement le Marquis refuse mais le légitime prétendant à la belle héritière, Jim Sandy, prend la mouche... C'est le début d'une épopée hallucinante qui verra s'engager la lutte titanesque entre deux forces mondiales seulement séparées - croit-on - par un Océan...
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5 histoires pour enquêter
Edgar Edgar Allan, H. J. Magog, Robert Louis Stevenson, Jules Renard, Emile Gaboriau
- Saga Egmont
- 30 Mars 2023
- 9788728573402
Ce recueil est composé des mystères suivants :
Double Assassinat dans la rue Morgue
Crime de village
Un Logement pour la Nuit
Le Testament du fantôme
Maudite Maison
Pour les fans de Sherlock Holmes et Arsène Lupin.
Edgar Allan Poe (1809-1849), précurseur des genres policier et fantastique, acquiert une notoriété en gagnant un concours de nouvelles. En 1845, il publie « Le Corbeau », mais sa joie est bouleversée par la mort de sa compagne Virginia. Poe sombre alors dans l'alcoolisme, et laisse derrière lui une série d'oeuvres traduites par Baudelaire.
Jules Renard (1864-1910) est un écrivain français connu pour ses oeuvres mettant en scène le monde rural. Ses oeuvres principales sont : « L'Écornifleur » (1892) ; « Poil de Carotte » (1894) ; « Journal », 1887-1910 (posthume). Il reçoit la Légion d'honneur en 1900 et est élu membre de l'Académie Goncourt en 1907.
Robert Louis Stevenson (1850-1894) est un écrivain écossais connu pour ses romans « L'Île au trésor » (1883) et « L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde » (1886). De santé fragile, il grandit avec les récits de sa nourrice. À seulement 14 ans, il rédige sa première nouvelle. Atteint de la tuberculose, il parcourt le monde à la recherche du climat adéquat, et puisera dans ces voyages ses récits d'aventures.
H. J. Magog (1877-1947) est le pseudonyme de Henri-Georges Jeanne. Journaliste à ses débuts, il est surtout connu pour avoir été auteur de romans populaires et policiers. Touche à tout et inspiré par des auteurs à succès comme Eugène Sue, Féval et Ponson du Terrail, il offre d'infinies variations sur les thèmes de la fiction d'aventure.
Émile Gaboriau (1832-1873) est le père du roman policier. Après avoir exercé de nombreux métiers, il devient chroniqueur et se passionne pour le journalisme. Il s'inspire des faits divers, et publie « L'affaire Lerouge » en 1866 qui connaît un succès retentissant. C'est dans ce roman qu'apparaît pour la première fois le célèbre commissaire Lecoq. Le personnage, adapté au cinéma, inspirera Conan Doyle pour créer Sherlock Holmes. -
Coeurs déchirés
H.-J. Magog
- FeniXX réédition numérique (Éditions Jules Tallandier)
- Cinéma-Bibliothèque
- 19 Avril 2019
- 9782402595766
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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La Brigade des 5 - Les années 20
Rodolphe Bringer, Henry De Golen, Paul Dargens, Jose Moselli, H. J. Magog
- OXYMORON Éditions
- 23 Décembre 2023
- 9782385012809
5 personnages récurrents de la littérature populaire / 5 récits :
- Commissaire Rosic / Le crime du mort
- Inspecteur Poncet / L'énigme de la tête coupée
- Luc Hardy / Le triangle noir
- Iko Terouka / Les rubis du temple Siva
- Paddy Wellgone / L'escalier de feu -
H. J. Magog (1877-1947) "- Chienne de vie !... Cette apostrophe mâchonnée avec colère par un miséreux, sous les pieds duquel roulaient les cailloux du petit chemin en pente, était amplement justifiée par son aspect de hère piteux, aux chaussures éculées et aux vêtements rapiécés et sales. Ce ne pouvait être qu'un de ces vagabonds, dont les silhouettes ne retiennent pas les regards indifférents, parce qu'à force de marcher dans la poussière des routes ils ont fini par en prendre la couleur et qu'ils s'en détachent à peine. - Chienne de vie ! répétait-il. Et sa voix exprimait cette rancune et cette révolte, nées de la conviction d'une injustice du sort - nées aussi d'une conscience d'être supérieur à ce destin. Sans âge - la fatigue et la saleté vieillissent - sous sa livrée de poussière, il demeurait confusément à la limite où se rejoignent la jeunesse finissante et la maturité commençante. Qu'avait-il été avant sa déchéance présente ? Et quelle poussée du destin l'avait fait rouler jusqu'au bas de la pente, en ces bas-fonds de la vie où l'homme cesse d'avoir une valeur pour n'être plus qu'un déchet humain ?..." Le vagabond Peaudure est témoin d'un grave accident de la route : une voiture est tombée dans le ravin. Le chauffeur et un enfant sont malheureusement morts, le couple qui était à l'arrière a survécu. Peaudure découvre qu'un bébé est également vivant. Au lieu de porter secours aux victimes, il enlève le nourrisson...
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Les fiancés de l'an 2000
Paul Feval Fils, H. J. Magog
- La Gibecière à Mots
- 21 Janvier 2025
- 9782384424313
Paul Féval fils (1860- 1933) H. J. Magog (1877-1947) "Dans la lumineuse spirale de l'escalier de verre descendant de la terrasse une gracieuse silhouette s'enfonçait, se fondait, devenait de plus en plus vague ; elle cessa d'être distincte au bout de quelques minutes, quand l'épaisseur des dalles de cristal de plusieurs paliers successifs se fût interposée entre elle et les yeux admiratifs qui la suivaient. Alors, Jean Chapuis releva la tête, s'éloigna de quelques pas et vint s'accouder au bord de la terrasse de la Villa féerique, demeure du célèbre Oronius, le savant père de cette exquise Cyprienne qui venait de le quitter et dont il était l'heureux fiancé. À ses pieds - c'est-à-dire au bas des hauteurs de Belleville sur lesquelles était érigée la troublante Villa de cristal, où se trouvait le laboratoire du plus grand et du plus mystérieux des savants - le Paris du vingtième siècle s'étendait. La vingt-deuxième heure venait de sonner. Aux époques périmées on eût dit : c'était la nuit... Mais, la nuit existait-elle encore pour la capitale des États-Unis d'Europe, parée, grâce à la science d'Oronius, de tous les miracles consécutifs aux adaptations de ses merveilleuses découvertes ? Du haut de la Tour de 1500 mètres, - qui avait remplacé la légendaire Tour Eiffel, timide essai d'une science métallurgique à ses débuts, un soleil artificiel projetait sur toute la vallée de la Seine les torrents d'une lumière aussi éblouissante que celle du jour." Dans le Paris de l'an 2000, Jean Chapuis travaille avec le célèbre et mystérieux Oronius afin de rendre le monde meilleur. Il est fiancé avec Cyprienne, la fille du savant. Tout allait pour le mieux jusqu'au jour où un ancien rival d'Oronius, Otto Hantzen, décide de "refaire le monde" selon ses critères...
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Paul Féval fils (1860- 1933) H. J. Magog (1877-1947) "- Un vrai miroir ! Si c'était gelé, ça ferait une patinoire épatante. Par malheur, le temps n'est pas à la gelée. Ça, non ! Penché vers la mer, en prononçant ces mots, avec une nuance de regret, le personnage qui traduisait ainsi à haute voix ses impressions de voyage, s'épongea le front. Le groupe cosmopolite qui l'entourait opina du bonnet. Groupe cosmopolite, avons-nous dit. Il se composait, en effet, d'une jeune Chinoise, d'un singulier nègre et d'un fort gracieux spécimen de la race blanche. La Chinoise se nommait Mandarinette. Nous aurons bientôt à préciser dans quelles circonstances bizarres elle avait été introduite en cette société. Le nègre, lui, avait nom master Julep ; son corps, jadis uniformément noir, comme doit l'être celui d'un honnête descendant de Cham, présentait d'étranges bigarrures qui faisaient de sa peau une carte d'échantillons de toutes les couleurs. Il devait cette originale enveloppe non à des teintures superficielles, mais bel et bien à des essais de décoloration de la peau, pratiqués sur lui par son maître, le plus grand savant de cette époque. D'ailleurs, constatons-le, Julep était on ne peut plus fier de sa polychromie." Les mystères de demain II. Après les événements auxquelles ils ont échappés, Jean et Cyprienne, accompagnés de leur fidèle groupe, partent en croisière pour retrouver le savant Oronius, père de Cyprienne. Celle-ci ne croit pas qu'il soit mort dans l'explosion de son laboratoire et qu'il l'appelle...
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Le réveil d'Atlantide
Paul Feval Fils, H. J. Magog
- La Gibecière à Mots
- 29 Janvier 2025
- 9782384424375
Paul Féval fils (1860- 1933) H. J. Magog (1877-1947) "Au commencement du vingt-et-unième siècle, personne ne l'ignore mais nous nous permettons de le répéter pour le cas où certains l'auraient oublié, l'agglomération Yokohama-Tokio était devenue l'une des capitales les plus modernes du monde. Son importance et le développement qu'elle avait pris ne venaient pas seulement du rang occupé par le Japon dans le monde asiatique. - Et c'était le premier rang puisque l'ancien Mikado portait présentement le titre de Président des États-Unis d'Asie. - Mais ils découlaient encore du fait que la puissante république, après avoir ressuscité et galvanisé l'indolence des jaunes, marchait en tête de la Civilisation. Autant que Paris ou Londres, plus que Rio-de-Janeiro ou New-York, Yokohama était donc une ville cosmopolite. C'est dire que le moindre événement y attirait une foule bigarrée, comptant autant d'Européens que d'Asiatiques, sans parler des Américains, des Australiens et des Africains de toutes couleurs. Telle était celle qui se pressait certain après-midi dans la plus spacieuse des salles de l'Hôtel des Ventes. Les vastes proportions de cette salle avaient déterminé ce choix, et il s'expliquait encore non seulement par l'énorme affluence de public, mais aussi à cause des dimensions de l'objet qui allait affronter le feu des enchères. Long d'une douzaine de mètres, large de deux, avec une hauteur égale, une sorte de monstre fossilisé s'allongeait, dans un box surélevé de trois marches, au milieu de la foule des curieux." "Les mystères de demain" III Le "Snaky", vaisseau de Hantzen et Yogha, les ennemis du savant Oronius, va être vendu aux enchères... Celui-ci désire l'acquérir mais un vieux fakir le convoite également... De nouvelles aventures en perspective...
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Paul Féval fils (1860- 1933) H. J. Magog (1877-1947) "Dans le laboratoire du savant Oronius, un haut-parleur vibra et retentit. Une voix de stentor jeta ces mots : - Nous sommes sur la piste... Mais en quel étrange pays !... Et brusquement la voix s'interrompit ; un bruit de friture suivit, décevant Oronius qui haletait. Le savant ne venait-il pas de reconnaître la voix de son fidèle serviteur Laridon, parti depuis des semaines, en compagnie de son noir acolyte, Julep, le nègre pommelé, à la recherche de Jean et de Cyprienne Chapuis, le gendre et la fille du savant, disparus au cours d'un voyage aérien. Le son de cette voix familière avait donné un instant de joie et d'espoir au père angoissé. Enfin ! il allait savoir !... Et voici que la communication s'interrompait, manifestement coupée ou « brouillée » sur cette exclamation énigmatique et bien faite pour aiguillonner l'angoisse du père : - En quel pays étrange !... De là à conclure que Jean Chapuis et Cyprienne se trouvaient engagés dans une aventure terrifiante et qu'ils couraient des dangers, il n'y avait qu'un pas, déjà franchi par l'imagination du savant. Ce qui l'affolait et l'inquiétait surtout, depuis qu'il était sans nouvelles de ses enfants, c'était l'impuissance inexplicable de ses ordinaires moyens d'investigation psychique. Aidé de ses merveilleuses découvertes, son puissant esprit rayonnait ordinairement dans l'espace, s'y promenant au gré de sa volonté et suffisant à toutes les investigations. Mais, cette fois, il ne découvrait rien... il ne voyait rien..." Cinquième et dernier mystère de demain. Laridon et Julep partent à la recherche de Jean et Cyprienne qui ont disparu...
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Paul Féval fils (1860- 1933) H. J. Magog (1877-1947) "L'Histoire ne pourra perdre le souvenir des terrifiants cataclysmes qui se succédèrent durant les premières années du vingt-et-unième siècle. Assailli par des fléaux imprévus, le monde faillit périr. Tout au moins, si ce ne fut pas la fin de la terre, on put croire que c'était celle de l'humanité. On sait maintenant quelle avait été l'origine de ces forces destructrices qui menacèrent d'anéantir la Vie. Nul n'ignore à qui il convient de les attribuer. La science a deux visages - comme le Janus Bifrons des Romains - et la plupart des armes qu'elle manie peuvent indifféremment tuer ou guérir. La même science inspirera le génie du mal et le génie du bien. Et c'était bien ces deux génies qu'incarnaient, au début de l'an 2000, ces savants ennemis, le professeur Hantzen et l'illustre maître Oronius. Les maux déchaînés sur le monde vinrent du premier, de même que le second seul y trouva les remèdes et les palliatifs. Mais, parmi ces divers et gigantesques bouleversements, comment ne pas accorder une mention particulière au formidable mascaret de chaleur qui assécha l'Océan en moins de quelques heures ; puis ou raz-de-marée atmosphérique qui faillit asphyxier l'humanité, en refoulant sur un seul point du globe la presque totalité de l'air respirable ?" Les mystères de demain IV. Sains et saufs après leur dernière aventure, le savant Oronius et ses compagnons se retrouvent au Pôle. Mais que s'y passe-t-il ?
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H. J. Magog (1877-1947) "Ce taxi flânait. Cela ne voulait pas dire que le monsieur préoccupé, qui avançait hors de la portière un grand nez impatient, ne fût point pressé. C'était plutôt que le chauffeur cherchait la porte devant laquelle il devait s'arrêter. Roulant aussi doucement qu'un express aux abords des butoirs, il inspectait les façades des hauts immeubles récemment poussés dans le Faubourg Saint-Jacques. Et les deux grands yeux gris du client rasé cherchaient aussi. - Stop ! C'est ici, cria-t-il soudain. Ouvrant la portière avec une brusquerie qui n'indiquait certes pas un irrésolu, il sauta sur le trottoir. Il tenait une petite valise à la main. Grand et demeuré mince, souple et vigoureux, s'il avait dépassé la trentaine ce ne pouvait être que de bien peu d'années. Élégant, avec une certaine fantaisie - rien de la gravure de mode - il avait le regard vif et facilement ironique, les cheveux blonds rejetés en arrière et un air grave, qui pouvait fort bien être celui d'un pince-sans-rire. Levant le nez, il inspecta d'abord une plaque de marbre noir, qui ornait l'entrée d'une importante construction neuve, et présentait, en lettres d'or, cette inscription : INSTITUT DE CALLITHÉRAPIE Culture physique - Massages - Soins du visage - Modelage - Rajeunissement - Personnel spécialisé et diplômé - Prix modérés - Discrétion" Fred Lovely est un comédien exigeant. Pour un spectacle, il veut absolument être la réplique exacte du président de l'état du San-Piquillo : Santos Mirador. Aussi il se rend à l'Institut fréquenté par celui-ci sans savoir que ce jour-là, Mirador y a rendez-vous pour entretenir sa "jeunesse"...