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Ji Dahai
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Les herbes sauvages poussent sans la permission de personne dans la garrigue provençale, modestes et d'une vitalité inépuisable. On les appelle les « simples » et leurs vertus médicinales rendent à l'harmonie le corps et l'âme.
Ces herbes vagabondes et bienfaisantes, le calligraphe et peintre Ji Dahai va chaque jour à leur rencontre, attentif à ce qu'elles ont à lui apprendre, il les regarde et les peint, avec émerveillement et poésie, dans la tradition chinoise du pinceau et de l'encre.
J'habite dans une ancienne bergerie à la campagne. La lumière de la Provence est tellement particulière, sa clarté, sa transparence, sa réverbération, que chaque jour j'apprécie le lever du soleil et, face au couchant, je remercie la vie de m'avoir emmené ici et donné l'occasion de m'effacer devant la nature, devant ces herbes simples et humbles.
Ji Dahai est né en Chine en 1968. Dès son plus jeune âge, il s'initie à la calligraphie et apprend la peinture auprès des grands maîtres chinois. Après des études de français à l'université de Beiwai, il part sur les chemins de Compostelle et s'installe à Arles où il enseigne aujourd'hui la calligraphie. -
Plus d'une centaine de peintures de Ji Dahai, peintre chinois vivant en Provence. Ces peintures de paysages sont d'abord celles d'arbres qu'il peint dans son atelier. Arbres selon l'enseignement de la peinture traditionnelle chinoise, arbres devenant calligraphies jusqu'à l'excentricité et l'abstraction de ses dernières peintures.
Un peintre de double culture qui poursuit sa contemplation du paysage sur les chemins d'Arles :
Oliviers, vignes, souches et amandiers le long des chemins, dressés sur des calanques, plantés sur des rocs ou des montagnes.
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Un artiste chinois sur les chemins de compostelle
Ji Dahai
- Ouest France
- 11 Octobre 2005
- 9782737338465
Ce livre, carnet de route d'un artiste chinois, est le premier témoignage d'un peintre qui se dit « pèlerin de l'art » et qui s'exprime selon les techniques de la peinture traditionnelle chinoise :
« Je suis venu avec l'oeil nu en me considérant comme un pèlerin de l'art. Chacune de mes peintures témoigne de mon vécu sur le chemin. Les efforts physiques, les rencontres, les prières parmi les chrétiens, les différences culturelles laissent une empreinte dans ma mémoire et dans ma peinture. L'enfant ignorant que j'étais a grandi sur le chemin. Quand il tourne sa tête, il voit que tout ce qu'il a appris sur le chemin était déjà écrit dans le ciel, que tous les petits cailloux qu'il a ramassés se reflètent dans les étoiles ».
Il a réellement parcouru le chemin de Compostelle du Puy-en-Velay à Saint-Jacques-de-Compostelle du début mai à fin juillet 2005.
Muni d'un crédencial comme tout pèlerin, JI Dahai témoigne.