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Gallimard
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Harry Hole est de retour, plus mal en point que jamais. Dans ce 12 e opus des enquêtes de son héros, Nesbo lui inflige les pires tourments. Coups de théâtre et rebondissements se succèdent à un rythme effréné, ne laissant aucun répit au personnage, pas plus qu'au lecteur qui partage ses affres. Au fur et à mesure que l'enquête progresse, les pistes se multiplient, les soupçons prolifèrent, le nombre des suspects s'accroît... Au point qu'Harry pourrait bien finir par perdre complètement pied.
La femme de sa vie l'a quitté et Harry a recommencé à boire. Il a certes réintégré la police criminelle d'Oslo, mais est cantonné aux cold-cases alors qu'il rêve de pouvoir remettre sous les verrous Svein Finne, ce violeur et tueur en série qu'il avait arrêté il a y une dizaine d'années et qui vient d'être libéré. Outrepassant les ordres de sa supérieure hiérarchique, Harry traque ce criminel qui l'obsède.
Mais un matin, après une soirée bien trop arrosée, Harry se réveille sans le moindre souvenir de la veille, les mains couvertes de sang. Le sang d'un d'autre. C'est le début d'une interminable descente aux enfers : il reste toujours quelque chose à perdre, même quand on croit avoir tout perdu.
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«Je connais bien la question algérienne. Je connais bien la police. Je ne veux pas être désobligeant avec vous, mais il y a des choses qui vous dépassent. L'intérêt supérieur du pays nécessite souvent que l'on passe certains événements, certaines personnes, par pertes et profits.» Automne 1959. L'élimination d'un avocat algérien lié au FLN tourne au carnage. Toute sa famille est décimée. Antoine Carrega, ancien résistant corse qui a ses entrées dans le Milieu, Sirius Volkstrom, ancien collabo devenu exécuteur des basses oeuvres du Préfet Papon, et Luc Blanchard, jeune flic naïf, sont à la recherche de l'assassin. Une chasse à l'homme qui va mener ces trois individus aux convictions et aux intérêts radicalement opposés à se croiser et, bien malgré eux, à joindre leurs forces dans cette traque dont les enjeux profonds les dépassent.
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Dans ce coin des Appalaches, entre rivière et montagnes, que l'oeuvre de Ron Rash explore inlassablement depuis Un pied au paradis, un monde s'efface devant un autre:à l'enracinement des anciens à leur terre succède la frénésie de profit des entrepreneurs modernes. Le shérif Les, à trois semaines de la retraite, et Becky, poétesse obsédée par la protection de la nature, incarnent le premier. Chacun à sa manière va tenter de protéger Gerald, irréductible vieillard, contre les accusations de Tucker, propriétaire d'un relais pour riches citadins curieux de découvrir la pêche en milieu sauvage. Dans leur esprit, Gerald est incapable d'avoir versé du kérosène dans l'eau, provoquant la mort des truites qu'il aime tant. Mais alors, qui est le coupable? La voix de Becky incarne la poésie infinie de la prose de Ron Rash, dont la colère s'exprime dans la description des ravages de la meth, fléau des régions frappées par le chômage et délaissées par les pouvoirs publics.
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Trois ans après avoir démissionné de la police norvégienne et s'être exilé à Hong Kong, Harry Hole revient à Oslo. Mais cette fois-ci, l'affaire s'annonce plus intime et douloureuse : Oleg, le fils de Rakel, le grand amour de Harry, a été arrêté pour le meurtre d'un dealer avec lequel il s'était acoquiné. Tout semble accabler le jeune homme. Ne manque plus que le mobile.
Très vite, Harry découvre que la victime et Oleg officiaient pour un mystérieux groupe de dealers, dirigé par quelqu'un dont on ne sait pour ainsi dire rien, hormis son nom : Dubaï.
L'apparition de Dubaï à Oslo a coïncidé avec celle d'une nouvelle drogue dans les bas-fonds de la ville, la fioline, une substance créant une dépendance très forte mais qui n'est pas aussi destructrice que d'autres stupéfiants comme l'héroïne.
Alors que la corruption semble gangrener les différents échelons du pouvoir politique et de la police locale, Harry met, sans le savoir, les pieds dans une fourmilière criminelle et va très vite devenir la proie des différents malfrats qui oeuvrent dans l'ombre pour le maintien d'un statu quo.
Avec ce neuvième volet des enquêtes de Harry Hole, Nesbø est au sommet de son art et s'affirme comme le grand maître du thriller international.
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Rue Sans-Souci...
Drôle d'adresse, lorsqu'on est flic, pour trouver dans un appartement d'Oslo le cadavre de la femme avec laquelle on vient de passer la nuit. Surtout si l'on ne se rappelle rien... Harry Hole n'est pas au bout de ses peines. Un braqueur, comme en état de transe, a abattu à bout portant une caissière irréprochable après lui avoir murmuré dans l'oreille ce qui aurait pu être des mots d'amour. Harry Hole parle de meurtre, sa hiérarchie d'accident.
Tant de gens auraient intérêt à le voir tomber que l'inspecteur va devoir de nouveau composer avec la loi pour sauver sa peau comme pour traquer le Mal. Ce qu'il avait flairé sera bien au-delà des apparences...
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«Une fois, dans un contexte douteux, il a vécu une aventure mouvementée et saignante; et ensuite tout ce qu'il a trouvé à faire, c'est rentrer au bercail. Et maintenant au bercail, il attend. Le fait qu'avec son bercail Georges tourne à 145 km/h autour de Paris indique seulement que Georges est de son temps, et aussi de son espace.»Le Petit Bleu de la côte ouest, 1976.Manchette s'est choisi une forme - le roman noir - et la dynamite de l'intérieur par la critique sociale et politique. Avec une allégresse ravageuse et un humour saccageur, l'inventeur du néopolar, en grand maître de la dérision, pulvérise la frontière entre littérature de genre et littérature tout court. Il fait tout exploser - même le polar.
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Marvin Molar aurait de quoi l'avoir mauvaise. Muet de naissance, sourd par accident, abandonné à l'âge de trois ans et recueilli par un vieux lutteur bizarre qui s'est fait rouler sur la tête par un camion, Marvin est également nain, une curiosité de foire au buste puissant et aux bras monstrueux. Pire, il ne pèse rien et ses jambes de sept centimètres traînent sous son ventre comme les résidus d'une mue de têtard. Ses amis, boxeurs schizophrènes ou sonnés par les coups, vivent avec lui dans un gymnase saturé de testostérone et fréquenté par des fous de la fonte. Un monde à part. Fragile. Un univers dans lequel débarque une très jeune femme, a priori normale, belle à rendre idiot ; une femme à laquelle il ne manque rien. Rien ? Sauf peut-être le coeur...
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Qui n'éprouve, un jour ou l'autre, la tentation de s'approprier complètement ce qu'il aime, non seulement par désir de possession intime, mais par besoin de communier et de s'identifier avec l'objet aimé ? Tel est le cas d'Hermann Mack, fils du propriétaire d'un cimetière de voitures. Son originalité, toutefois, c'est d'être amoureux d'une automobile, une Ford dernier modèle. Aussi est-il à peine paradoxal de dire que Car est avant tout un roman d'amour. Herman, pour se l'approprier, se mettra à manger sa Ford, morceau par morceau, il ne se nourrira plus d'autre chose que de métal fondu, de bouts de moteurs et de pneus. Mais la mort plane sur ce roman, comme elle plane sur les routes : le dieu-voiture ne cesse de prélever sa dîme parmi les adorateurs. C'est donc une parabole, une fable cruelle que nous livre Harry Crews. Sa verve truculente, son humour noir et sarcastique, son refus des tabous contribuent à faire de Car à la fois un pamphlet virulent et un plaidoyer pour le retour de l'homme au bon sens et à la nature.
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En publiant son premier roman, Little Caesar (1929), William R. Burnett (1899-1982) a ouvert une brèche dans le monde du polar et imaginé un genre nouveau:le roman de gangsters. Il renverse la perspective, ses romans noirs plongent dans l'underworld - la pègre à l'âge de la Prohibition, la corruption qui gangrène toutes les strates de la société au grand jour - et font des criminels professionnels leurs personnages principaux. Servies par des intrigues élaborées, un style concis, un sens inné du dialogue, ses histoires livrent une fresque historique et sociale des États-Unis. Burnett y a inventé une subjectivité - criminel, le malfrat n'en est pas moins un être humain en proie à des doutes, des rêves et des cauchemars - et offert «une image du monde vu par les yeux d'un gangster». En proposant pour la première fois en français des traductions intégrales et révisées, cette édition invite, à travers une trilogie - The Asphalt Jungle (1949), Little Men, Big World (1951) et Vanity Row (1952) - augmentée d'Underdog (1957) et de The Cool Man (1968), à plonger dans l'univers du Milieu et du syndicat, où les mitraillettes ont fait place à la corruption, à la menace et au chantage. Scénariste réputé de Hollywood, Burnett est avant tout un écrivain. Inédits, des extraits de son Journal et le témoignage de son fils révèlent un homme érudit qui constelle son oeuvre de références aux classiques (de Virgile à Casanova, de Byron à Fitzgerald, de Balzac à Anatole France). Si la postérité ne semble retenir que le versant hollywoodien de son oeuvre, William R. Burnett, figure importante du premier roman noir, n'en fut pas moins l'inventeur d'un univers narratif dans lequel beaucoup ont puisé. «Aux États-Unis, il y a un snobisme littéraire. Si c'est un roman de gangsters, ça ne peut pas être de la littérature», affirmait-il. Et cette nouvelle édition de nous prouver qu'il avait tort.
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Alex mène une vie normale jusqu'à l'arrivée de l'écrivain Charles Berrier dans le gîte rural qu'elle tient avec son mari. Une nuit, l'homme essaie de la violer. En cherchant à se défendre, elle le tue. Paniquée, craignant que les conséquences de son acte ne détruisent sa famille, Alex dissimule le corps. Avant que la disparition de Berrier ne soit connue, et pour éloigner d'elle les soupçons, Alex décide de s'infiltrer dans son entourage pour trouver qui, parmi les proches de l'écrivain, aurait pu l'assassiner...
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Trois hommes et une femme dans le Tennessee dans les années 70.
Plus tordu que le traditionnel triangle amoureux et très éloigné du carré d'as :
Stoneburner et Thibodeaux sont rentrés du Vietnam fracassés, comme les autres.
Stoneburner, détective privé qui rêve de se la couler douce au bord du fleuve, accepte cependant de récupérer pour le compte de Cap Holder, ex-shérif et vieux débauché cynique, l'argent d'un deal de coke qui a mal tourné. Et si pour le même prix Stoneburner pouvait aussi récupérer Cathy, ravissante blonde à la séduction ravageuse...
Seulement voilà, Thibodeaux qui passait par là a repéré la blonde, ainsi que la valise pleine de billets verts qui attendait dans une voiture, la nuit, près d'une piste d'atterrissage désaffectée.
La cavale de la blonde et du camé à bord d'une Cadillac noire est à la hauteur des meilleurs films du genre. Étourdis par tant d'argent, ils ne cherchent même pas à brouiller leur piste, entre Tennessee, Mississippi et Arkansas. S'y engouffrent, l'un après l'autre, Stoneburner puis un baron de la drogue local, fort mécontent d'avoir été roulé.
L'humour féroce et la noirceur poétique de William Gay sont inégalables.
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René sortait de prison et Gourdon du commissariat. Ainsi, rien de fortuit à ce que l'un portât le vice sur son visage et l'autre un képi sur la tête. Nadia, elle, sortait de son lit. Quant à Rochette, il sortait peu de lui-même. Il portait sur le monde un regard d'enfant grincheux convié à une fête qui l'ennuie. Il n'avait pas encore choisi son déguisement, son masque de Mardi-Gris, mais les feux n'étaient pas d'artifice. Les masques devinrent funèbres et la danse vraiment macabre. Et Rochette s'improvisa Roi de ce carnaval sanglant...
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Julia et Michael Swann coulent des jours paisibles dans la banlieue de Philadelphie avec leurs deux enfants sous le regard bienveillant de leurs voisins et de leurs amis. Un soir, alors que Michael téléphone à Julia depuis New York où il se trouve pour le travail, la liaison est brusquement coupée.
Quelques minutes plus tard la nouvelle tombe : une bombe a explosé à Penn Station, où se trouve Michael. Ce dernier est injoignable et la vie de Julia se transforme en cauchemar : les médias diffusent en continu le nom du principal suspect... un certain Michael Swann.
Convaincue de l'innocence de son mari, Julia se rend à New York. Mais elle n'est pas seule à rechercher Michael : le FBI, la Sécurité intérieure et d'autres agences gouvernementales ont lancé leurs hommes à sa poursuite.
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John Turner est venu se réfugier dans le Tennessee, sur les bords d'un lac. Ancien taulard, ancien flic devenu thérapeute, homme seul à l'histoire violente, il ne souhaite que le calme, une forme de pardon et l'oubli d'un passé mêlant meurtres et survie. L'endroit semble idéal. Á peine installé pourtant, le sheriff vient le trouver et lui demande de l'aide. Un jeune vagabond a été retrouvé mort dans une ruelle, les mains liées au-dessus de la tête, un pieu planté dans le coeur. Personne ne sait rien de lui si ce n'est qu'il avait en sa possession des lettres ayant appartenu au maire de la ville...
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Depuis la mort de Mal et l'exécution de Collie, la famille Rand est en lambeaux. Alors que son père sombre dans Alzheimer et que sa jeune soeur, Dale, multiplie les fréquentations douteuses, Terrier Rand doit faire face à ses démons tout en préservant un semblant d'unité.
Quand la famille de sa mère reprend contact après plus de trente ans de silence, Terrier découvre les Crowe. Perry, son grand-père, lui fait une demande aussi impérative qu'étrange : il doit cambrioler ses studios de tournage pour y récupérer des copies de films...
Au même moment, Chub, l'ami d'enfance de Terrier, disparaît dans des circonstances troubles à la suite d'un braquage raté. Sa compagne, Kimmy, l'amour de jeunesse de Terrier, lui demande de l'aider à retrouver son mari.
Terrier se plonge une fois de plus, malgré lui, dans les bas-fonds pour obtenir des informations. Que cache Perry Crowe? Qu'est-il arrivé à Chub? Qui est vraiment ce mystérieux cousin John, qui ressemble tant à Collie et qui tourne avec insistance autour de Dale?
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Il n'existe plus que deux spécimens d'Allocasuarina Portuensis dans le monde : un mâle et une femelle. Or, d'après un fameux biochimiste, ces arbrisseaux permettraient de synthétiser la molécule d'un «sopo-laxatif à effet retard», véritable révolution pour l'industrie pharmaceutique et pactole envié par les laboratoires. Mais qui, des écolos tordus ou des hommes de main vendus aux labos, s'emparera des deux plantes ?
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